La cabane à sucre !

Samedi dernier, j'ai pu aller "visiter" une de ces fameuse "cabanes à sucre" grâce à Karine (de MMM).

Bon c'était un cabane à sucre commercial donc moins charmant que les traditionnelles mais j'ai pu avoir un premier aperçu de ce qui se passait dans ces mystérieux endroits !

Qu'est ce qu'une cabane à sucre se demandent certains ?
Notre ami Wikipédia va vous l'expliquer :

La cabane à sucre ou sucrerie est l'endroit où on fabrique les produits de l'érable, dont le fameux sirop d'érable. La sucrerie se trouve au sein de l’érablière où les acériculteurs récoltent la sève de printemps, de leurs érables, également appelée eau d'érable. Cette eau est évacuée des cellules de l'arbre en automne afin de survivre au gel de l'hiver. Il ne s'agit pas de la sève brute, ni de la sève élaborée, qui est amère. C'est également là que, la plupart du temps, est faite la transformation en sirop d'érable à l'aide d'un système de bouilloires et de cuves où la concentration de sucre s'accroît à chaque bouilloire.

Mais la visite d'une cabane à sucre est surtout l'occasion d'un très bon et copieux repas.

Entrée dans le resto chalet, décoré de manière traditionnelle mais quelques peu touristique, on s'installe à table. Et là commence le défiler des plats traditionnels québécois : cornichons géants, soupe au pois, omelette soufflée, jambon-bacon, beans, crétons (sorte de rillettes de porc), fèves au lard, saucisse dans le sirop, oeuf dans le sirop et des oreilles de crisse (bord d'oreille de porc frit, genre comme des fritons mais en bien plus écoeurant, surtout qu'il reste la couenne !).
Pour le sucré, attention le sucre : tarte au sucre (lait concentré + sirop d'érable), crèpes (ils appellent ça des crèpes, mais ça équivaut plus pour les français à des pancakes), pets de soeur (délicieux mais ultra-calorique, dsl maman : voir la recette)...

Et comme ça ne suffit pas, que la gourmandise est un très beau défaut, une fois terminé, on sort du restaurant pour se rendre à la tire à neige !
Dans un second chalet où sont installé les chaudrons et autres cuves pour transformer le sirop d'érable, il y a au milieu de la pièce des troncs d'arbres creusés, remplis de neige.

Le gentil monsieur qui prépare le sirop d'érable en verse un peu sur la neige (en formant des petits ronds). Là, on attend que la neige fasse effet et refroidisse le sirop bouillant.
Au bout de quelques minutes, on récupère son petit rond de sirop refroidi sur un bâton d'esquimo et on le mange comme une sucette.
C'est très bon mais il faut aimer le sirop d'érable et avoir encore de la place dans l'estomac. Seul hic : on s'en met partout car mine de rien, la neige ne solidifie pas complètement le sirop et il reste très coulant.

Après le repas, quand il fait beau, il est possible de visiter l'érablière en tracteur, faire un tour de cheval, visiter la ferme, il y a aussi un parcours d’accrobranches dans la neige, aller à la boutique et halluciner du nombres de produits différents qu'il existe à base de sirop d'érable... mais tout cela reste très touristique et commercial !

Voilà donc pour cette première escapade en dehors de Montréal. Le beau temps n'était pas de la partie et nous a obligé à rentrer plus tôt que prévu, et il était un peu tôt pour voir vraiment la récolte de sirop. Il faut attendre les beaux jours pour que les érables fassent des montées de sèves.
J'y retournerais (dans une traditionnelle) !

Pour finir, je vous laisser regarder cette vidéo des Têtes à claques à la cabane à sucre + quelques photos  en vrac...

A bientôt !